J’ai découvert, il y a environ 2 ans, l’univers magique du No-Code. Plus particulièrement des outils comme Airtable, Make, Zapier ou encore Bubble qui rendaient possibles mes rêves les plus fous : automatiser des centaines d’actions répétitives et gagner un temps précieux chaque jour.
Pourtant, je partais vraiment de nulle part sur ces sujets… Ou presque : j’avais derrière moi une solide expérience de formation sur Excel.
Au premier coup d’oeil, le lien est difficile à faire, je le concède. Et pourtant, tout au long de mon apprentissage des outils No-Code, j’ai pris conscience qu’Excel était une porte d’entrée formidable pour aborder le sujet.
Alors, j’ai décidé de partager les cinq grandes leçons apprises grâce à Excel et qui m’ont permis un apprentissage facilité du No-Code.
Leçon #1 - l’art du bricolage
S’il y a bien une leçon qu’Excel m’a enseigné, c’est qu’il y a toujours une manière de faire pour arriver à ses fins.
Parfois, moche, longue, détournée, tarabiscotée, tout ce que vous voulez, mais fonctionnelle.
Si ça semble ridicule mais que ça fonctionne, alors ce n’est pas ridicule.
L’optimisation vient après, c’est probablement le plus haut niveau de maîtrise. D’ici là, l’instinct et la bricole sont nos meilleurs amis.
Leçon #2 - la structure des données
J’ose le dire : selon moi, 80% des difficultés rencontrées sur Excel viennent d’un problème simple : notre incompétence à structurer correctement les données.
En termes de structuration de données, une bonne partie des outils No-Code sont beaucoup plus simples d’utilisation qu’Excel qui laisse une marge de manœuvre totale à l’utilisateur pour faire ce qu’il veut.
Un outil comme Airtable propose une structure beaucoup plus rigide, et donc beaucoup plus facile à prendre en main.
Après avoir joué sur Excel, prendre en main un outil comme Airtable relève du jeu d’enfant.
Leçon #3 - le principe des fonctions
Forcément, je ne pouvais pas parler d’Excel sans parler de ses fonctions qui m’en ont tant fait baver.
Sauf qu’au final, j’étais bien content de les avoir dans ma poche quand je me suis attaqué au No-Code.
Parce que la grande majorité des outils No-Code ont aussi leurs fonctions. Et que ces fonctions ressemblent vachement à celles d’Excel…
Mais aussi, parce que les fonctions font une superbe porte d’entrée à la compréhension de la logique informatique.
Leçon #4 - la logique informatique
Comprendre les fonctions sur Excel, c’est comprendre le travail invisible de la machine sur un élément entrant.
C’est comprendre le principe de transformation qui s’opère quand on fait rentrer un élément A dans un programme informatique et qu’on récupère en sortie un élément B.
La bonne nouvelle, c’est que ce principe est similaire dans tout le monde informatique. Il se passe quelque chose de très similaire quand on passe d’un module Make à un autre par exemple.
Et d’avoir compris cela, c’était un vrai temps d’avance pour monter en compétences sur les outils No-Code.
Leçon #5 - l’équilibre exhaustivité/intuitivité
Cette dernière leçon a été durement apprise pendant les longues heures à chercher dans les obscurs sous-menus d’Excel.
Il existe un principe simple qui régit tout outil informatique : celui de l’opposition entre exhaustivité et intuitivité.
Une des plus grandes complexités d’Excel réside dans les possibilités quasiment infinies que l’outil offre. Cela en fait nécessairement un outil peu intuitif et effrayant à prendre en main.
A l’inverse bien des outils No-Code ont fait le choix contraire : réduire l’univers des possibles au profit d’une prise en main facilitée.
Tout devient très simple quand on a appris à chercher par soi-même sur Excel : lire une documentation, trouver une fonctionnalité, se retrouver dans un outil.
Alors, le bilan ?
Maintenant que j’ai la double casquette Excel et No-Code, je considère avoir une position privilégiée pour émettre un avis sur la guerre déclarée entre le tableau et un paquet d’autres outils.
Je continue à utiliser Excel malgré ma maîtrise d’un certain nombre d’outils No-Code. Inversement, ma montée en compétences sur le No-Code a rendu possible mon amélioration sur Excel également.
Plus que de s’opposer, ce sont des outils qui se complètent et s’alimentent mutuellement.
Reste à voir jusqu’à où les deux univers vont coexister avant de fusionner complétement…
